samedi 17 avril 2010

Mon rôle à l'IES La Marxadella jusqu'ici:ce que je fais exactement.

Mon rôle :

Je tiens à préciser que le programme étant tout nouveau, mon rôle est en perpétuel mouvement depuis la rentrée de septembre, je regarde avec mes collègues où je peux être le plus utile et je m’adapte à des petits changements en fonction de la demande et de mes intérêts particuliers.

 

J’interviens à tous les niveaux présents dans l’établissement, mais mon rôle étant différent à chaque fois je vais détailler ce que je fais à chaque fois.

 

-1° et 2° de la ESO :

J’interviens en classe avec ou sans mes deux collègues. Ils ont deux heures de cours par semaine et je suis présente à une heure dans chaque groupe (6h par semaine).

Pour le moment je m’occupe plus particulièrement de la partie orale, c’est-à-dire Compréhension Orale (CO) et Expression Orale (EOI et EOC). Nous devons suivre la progression du manuel donc cela nous laisse peu de liberté mais n’empêche pas de nous servir de chansons, jeux ou TICE pour découvrir un nouveau point de langue ou le mettre en application…

Nous profitons aussi du fait d’être deux pour vérifier continuellement la trace écrite des élèves ou ré expliquer certains points en passant dans les rangs…

Plus particulièrement, en 1° de la ESO, nous allons changer notre façon de faire très prochainement : je devrais prendre en charge un petit groupe d’élèves en difficulté (problèmes de compréhension ou de travail) pour rattraper les points non assimilés avec eux et par ailleurs pour permettre aux autres d’avancer à une plus grande vitesse.

En 2° de la ESO, un autre problème se pose : le manque de concentration généralisé dans les deux groupes, nous avons donc décidé de profiter de ma présence pour dédoubler les deux groupes et je prends les élèves à tour de rôle, ce qui permet d’avancer un peu plus vite.

 

-3° de la ESO :

J’ai un groupe en responsabilité. Il s’agit d’un groupe un peu particulier puisque c’est le 3° de diversificación. Il faut entendre par là un groupe d’élèves qui ont été rassemblés en raison de leurs trop grandes difficultés scolaires pour suivre un programme « normal » de 3° de la ESO.

Ce sont des élèves aux profils assez variés : certains sont dyslexiques, d’autres ont pris beaucoup de retard parce qu’ils n’ont presque jamais travaillé durant les années antérieures…Ils ont donc un programme adapté dans un certain nombre de matières pour leur permettre de continuer leur apprentissage jusqu’à leurs seize ans.

Cette petite classe de 13 élèves a commencé le français cette année avec moi, ils apprennent bien et moi j’apprends beaucoup d’eux aussi. Nous travaillons surtout à l’oral et dans une perspective communicationnelle. Je ne néglige pas l’écrit mais étant données les difficultés rencontrées par ces élèves quand ils doivent écrire et lire en castillan (qui, c’est bien connu, « s’écrit comme il se prononce »), je minimise les travaux écrits.

Je les vois deux heures par semaine.

 

-4° de la ESO :

Ils ont trois heures de français par semaine, j’interviens une heure dans leur cours. Avec eux nous travaillons des chansons, des mises en situation de communication, des jeux et quelques textes en essayant de varier les activités.

Je leur ai proposé de participer au blog des élèves de bachiller mais pour le moment l’enthousiasme n’était pas au rendez-vous…

 

1° de Bachiller :

Les choses sérieuses commencent ! En effet, ce petit groupe a 4 heures de français par semaine. Je les prends une heure le mardi matin et nous dédions cette heure à plusieurs choses : publier des articles sur le blog, travailler des chansons avec vidéo-clip, travailler la compréhension écrite de textes ou autres documents, des jeux divers et variés toujours à l’oral.

 

-2° de Bachiller :

Eux aussi ont 4heures de cours par semaine et je les vois 2h.

L’heure du mercredi est dédiée à l’étude de chansons avec vidéo-clip (quand il existe et est intéressant !) et à un travail particulier d’acquisition de lexique par thèmes (en rapport avec la chanson bien évidemment). Si je peux, (c’est-à-dire si nous avons le temps !) nous chantons, j’expérimente ainsi le rôle de la chanson dans l’acquisition du lexique, de certains réflexes de langue et de la phonologie du français (je suis persuadée que le côté ludique de la musique est très important, tout comme son aspect culturel).

Nous ne perdons pas de vue que ces élèves préparent la Selectividad pour le mois de juin (l’examen d’entrée à l’Université, de leurs notes dépendra le cursus qu’ils pourront choisir…).

Le vendredi matin l’heure est consacrée au blog généralement : rédaction des articles et des commentaires sur le blog des élèves du lycée de l’Hautil mais je vais aussi les aider à se préparer à l’examen du DELF (organisé par l’Institut Français de Valence) que certains vont présenter en mai (niveau B1/B2) à l’épreuve de français de la Selectividad.

Il s’agit d’élèves très motivés et curieux, c’est un groupe agréable et enthousiaste. Je leur ai organisé un petit voyage à Paris le week-end du 16 au 18 janvier avec un parcours à réaliser par jour (ils sont partis hors temps scolaire avec Alicia, ma tutrice, et Vicente, un collègue d’anglais). Comme la semaine de la rentrée de janvier je suis passée dans mon lycée en région parisienne, j’en ai profité pour faire part de leur visite parisienne aux élèves français en les encourageant à profiter de l’occasion pour les rencontrer et découvrir Paris avec eux le temps d’un après-midi, ma bonne parole n’a eu d’effet que sur une élève de terminale de complément qui a eu le courage d’aller seule à Paris retrouver des personnes qu’elle ne connaissait pas dans un quartier qu’elle ne connaissait pas (le 5ème, le Quartier Latin)! Bilan : elle était ravie et les jeunes Espagnols aussi !

 

-Les groupes de professeurs :

Au mois de juin quand j’ai commencé à être en contact avec Alicia et quand j’ai appelé le directeur de La Marxadella pour me présenter, on m’a demandé si je voudrais bien donner des cours de français à un groupe de professeurs.

Depuis le mois d’octobre j’ai donc deux heures par semaine avec une quinzaine d’enseignants de l’établissement, des enseignants du général et du professionnel, de niveaux assez hétérogènes mais qui ont en commun l’envie de profiter de ma présence pour rafraîchir des souvenirs de notre langue (parce qu’ils l’ont étudiée pendant leurs années lycée ou même plus tard) ou tout simplement de la découvrir.

Je ne prépare à aucun diplôme particulier, j’alterne entre expression orale et explications de certains points de langue pour apporter à chacun ce dont il a besoin.

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