samedi 17 avril 2010

mon rôle à l'IES La Marxadella jusqu'ici:en plus...les projets

Et ce blog ???

www.lepetitcoindesvalenciens.blogspot.com

Mon projet de départ pour le programme Jules Verne était d’organiser un échange entre mon établissement d’accueil cette année et mon établissement d’origine en France, à savoir le Lycée Polyvalent de l’Hautil à Jouy-le-Moutier.

Je me suis rapidement rendue compte que ça allait être très difficile pour diverses raisons. Cependant mon idée de mettre en contact des jeunes de pays différents était plus que jamais présente et c’était l’occasion rêvée. Les élèves veulent du concret ; apprendre l’espagnol ou le français et le mettre en pratique immédiatement me paraît la manière la plus concrète de tester ses connaissances et de voir qu’il s’agit effectivement de langues de communication.

L’idée du blog vient donc de là : profiter des nouvelles technologies et des TICE pour permettre la communication et l’échange.

Il n’a vu le jour qu’en novembre car nous avons emménagé dans des bâtiments tout neufs en début d’année scolaire et internet n’est arrivé qu’assez tardivement.

J’ai exposé le projet aux élèves de 2° de bachiller qui ont été tout de suite partants.

Le « but » du jeu : liberté d’expression et de curiosité ; les règles : publier un article chaque semaine en suivant un calendrier. Nous avons fait trois groupes et chacun doit présenter à tour de rôle : une chanson, une photo et une « nouvelle de la semaine ». La chanson est de loin ce qui les intéresse le plus :

-qu’écoutent les jeunes Français ? Ils connaissent nos groupes ? Ils aiment la musique espagnole ?

-demandez-leur !

Avec ma collègue française nous avons eu un peu de mal à mettre les petits Français à l’ouvrage, mais maintenant le rythme est pris. Pourvu que l’enthousiasme dure… ! Et surtout pourvu qu’en-dehors du support bien pratique d’internet ça leur donne envie de se rencontrer, d’aller voir de leurs propres yeux comment ça se passe de l’autre côté des Pyrénées…

 

 

Et en plus…

Depuis peu, j’accompagne ma collègue Chantal dans son cours de TMI (Trabajo Monográfico Individual, équivalent des TPE) en 4° de la ESO. En dehors de mon intérêt pour ce genre de travail, le groupe de ma collègue travaille sur des questions de langue, de la linguistique. J’ai fait ma maîtrise en linguistique et je fais actuellement un Master 2 recherche de linguistique hispanique à la Sorbonne. Les élèves travaillent sur des questions qui me sont familières et je peux donc les guider :

            -l’évolution du latin à l’espagnol

            -l’espagnol en Amérique hispanophone

            -le langage utilisé dans les chansons

            -l’argot

            -le langage de la publicité…

 

            Par ailleurs, j’assiste à un cours d’histoire de l’art avec l’accord de ma collègue avec des élèves de 2° de bachiller. Et depuis fin janvier j’assiste aussi à des cours de littérature et langue espagnoles en 1° et 2° de bachiller.

 

            Enfin, nous attendons l’accord d’un de mes élèves du groupe de 3° de la ESO Diver, Hassan, qui est marocain pour commencer des cours d’espagnol comme langue étrangère. Cet élève est arrivé l’année dernière au troisième trimestre de manière illégale en Espagne et est dans un centre d’accueil pour mineurs immigrants. Il a été mis en 3° diver parce qu’il n’a pas un niveau suffisant en castillan pour pouvoir suivre tous les cours et son manque de lexique a été remarqué au premier conseil de classe, ce qui nous a poussé à lui proposer une heure par semaine avec moi pour essayer de lui faire gagner de l’aisance d’expression afin de faciliter non seulement sa scolarité mais aussi son intégration. Cependant nous avons besoin de son consentement pour nous assurer sa collaboration… Affaire à suivre !

Mon rôle à l'IES La Marxadella jusqu'ici:ce que je fais exactement.

Mon rôle :

Je tiens à préciser que le programme étant tout nouveau, mon rôle est en perpétuel mouvement depuis la rentrée de septembre, je regarde avec mes collègues où je peux être le plus utile et je m’adapte à des petits changements en fonction de la demande et de mes intérêts particuliers.

 

J’interviens à tous les niveaux présents dans l’établissement, mais mon rôle étant différent à chaque fois je vais détailler ce que je fais à chaque fois.

 

-1° et 2° de la ESO :

J’interviens en classe avec ou sans mes deux collègues. Ils ont deux heures de cours par semaine et je suis présente à une heure dans chaque groupe (6h par semaine).

Pour le moment je m’occupe plus particulièrement de la partie orale, c’est-à-dire Compréhension Orale (CO) et Expression Orale (EOI et EOC). Nous devons suivre la progression du manuel donc cela nous laisse peu de liberté mais n’empêche pas de nous servir de chansons, jeux ou TICE pour découvrir un nouveau point de langue ou le mettre en application…

Nous profitons aussi du fait d’être deux pour vérifier continuellement la trace écrite des élèves ou ré expliquer certains points en passant dans les rangs…

Plus particulièrement, en 1° de la ESO, nous allons changer notre façon de faire très prochainement : je devrais prendre en charge un petit groupe d’élèves en difficulté (problèmes de compréhension ou de travail) pour rattraper les points non assimilés avec eux et par ailleurs pour permettre aux autres d’avancer à une plus grande vitesse.

En 2° de la ESO, un autre problème se pose : le manque de concentration généralisé dans les deux groupes, nous avons donc décidé de profiter de ma présence pour dédoubler les deux groupes et je prends les élèves à tour de rôle, ce qui permet d’avancer un peu plus vite.

 

-3° de la ESO :

J’ai un groupe en responsabilité. Il s’agit d’un groupe un peu particulier puisque c’est le 3° de diversificación. Il faut entendre par là un groupe d’élèves qui ont été rassemblés en raison de leurs trop grandes difficultés scolaires pour suivre un programme « normal » de 3° de la ESO.

Ce sont des élèves aux profils assez variés : certains sont dyslexiques, d’autres ont pris beaucoup de retard parce qu’ils n’ont presque jamais travaillé durant les années antérieures…Ils ont donc un programme adapté dans un certain nombre de matières pour leur permettre de continuer leur apprentissage jusqu’à leurs seize ans.

Cette petite classe de 13 élèves a commencé le français cette année avec moi, ils apprennent bien et moi j’apprends beaucoup d’eux aussi. Nous travaillons surtout à l’oral et dans une perspective communicationnelle. Je ne néglige pas l’écrit mais étant données les difficultés rencontrées par ces élèves quand ils doivent écrire et lire en castillan (qui, c’est bien connu, « s’écrit comme il se prononce »), je minimise les travaux écrits.

Je les vois deux heures par semaine.

 

-4° de la ESO :

Ils ont trois heures de français par semaine, j’interviens une heure dans leur cours. Avec eux nous travaillons des chansons, des mises en situation de communication, des jeux et quelques textes en essayant de varier les activités.

Je leur ai proposé de participer au blog des élèves de bachiller mais pour le moment l’enthousiasme n’était pas au rendez-vous…

 

1° de Bachiller :

Les choses sérieuses commencent ! En effet, ce petit groupe a 4 heures de français par semaine. Je les prends une heure le mardi matin et nous dédions cette heure à plusieurs choses : publier des articles sur le blog, travailler des chansons avec vidéo-clip, travailler la compréhension écrite de textes ou autres documents, des jeux divers et variés toujours à l’oral.

 

-2° de Bachiller :

Eux aussi ont 4heures de cours par semaine et je les vois 2h.

L’heure du mercredi est dédiée à l’étude de chansons avec vidéo-clip (quand il existe et est intéressant !) et à un travail particulier d’acquisition de lexique par thèmes (en rapport avec la chanson bien évidemment). Si je peux, (c’est-à-dire si nous avons le temps !) nous chantons, j’expérimente ainsi le rôle de la chanson dans l’acquisition du lexique, de certains réflexes de langue et de la phonologie du français (je suis persuadée que le côté ludique de la musique est très important, tout comme son aspect culturel).

Nous ne perdons pas de vue que ces élèves préparent la Selectividad pour le mois de juin (l’examen d’entrée à l’Université, de leurs notes dépendra le cursus qu’ils pourront choisir…).

Le vendredi matin l’heure est consacrée au blog généralement : rédaction des articles et des commentaires sur le blog des élèves du lycée de l’Hautil mais je vais aussi les aider à se préparer à l’examen du DELF (organisé par l’Institut Français de Valence) que certains vont présenter en mai (niveau B1/B2) à l’épreuve de français de la Selectividad.

Il s’agit d’élèves très motivés et curieux, c’est un groupe agréable et enthousiaste. Je leur ai organisé un petit voyage à Paris le week-end du 16 au 18 janvier avec un parcours à réaliser par jour (ils sont partis hors temps scolaire avec Alicia, ma tutrice, et Vicente, un collègue d’anglais). Comme la semaine de la rentrée de janvier je suis passée dans mon lycée en région parisienne, j’en ai profité pour faire part de leur visite parisienne aux élèves français en les encourageant à profiter de l’occasion pour les rencontrer et découvrir Paris avec eux le temps d’un après-midi, ma bonne parole n’a eu d’effet que sur une élève de terminale de complément qui a eu le courage d’aller seule à Paris retrouver des personnes qu’elle ne connaissait pas dans un quartier qu’elle ne connaissait pas (le 5ème, le Quartier Latin)! Bilan : elle était ravie et les jeunes Espagnols aussi !

 

-Les groupes de professeurs :

Au mois de juin quand j’ai commencé à être en contact avec Alicia et quand j’ai appelé le directeur de La Marxadella pour me présenter, on m’a demandé si je voudrais bien donner des cours de français à un groupe de professeurs.

Depuis le mois d’octobre j’ai donc deux heures par semaine avec une quinzaine d’enseignants de l’établissement, des enseignants du général et du professionnel, de niveaux assez hétérogènes mais qui ont en commun l’envie de profiter de ma présence pour rafraîchir des souvenirs de notre langue (parce qu’ils l’ont étudiée pendant leurs années lycée ou même plus tard) ou tout simplement de la découvrir.

Je ne prépare à aucun diplôme particulier, j’alterne entre expression orale et explications de certains points de langue pour apporter à chacun ce dont il a besoin.

Mon rôle à l'IES La Marxadella jusqu'ici: l'école et les élèves.

Compte-rendu de mes activités 

Je suis cette année en poste à l’Instituto de Enseñanza Secundaria La Marxadella de Torrent. Cet établissement ne possède aucune section spécifique (européenne, bilingue…), en-dehors de l’enseignement bilingue obligatoire castillan-valencien.


Je suis rattachée au département de français qui compte deux professeurs : Alicia Delgado Blasco et Chantal Sánchez.

Contrairement à ce que je connais en France en ce qui concerne l’enseignement de l’espagnol, ici le nombre d’élèves est très réduit : le français est une option facultative au même titre que l’informatique ou la musique par exemple. En effet, la Communauté Autonome de Valence étant une communauté autonome bilingue, les élèves étudient obligatoirement le castillan et le valencien, donc deux langues. Ils doivent choisir une langue étrangère qui fait partie du tronc commun et qui est l’anglais pour tous au niveau de mon établissement. Le français est l’unique autre langue étrangère proposée aux élèves à La Marxadella.

 

Le profil des élèves :

S’agissant d’une option, il est évident que nous avons affaire à un public particulier dans le sens où normalement les élèves qui choisissent d’apprendre le français sont généralement de bons élèves (même s’il existe toujours des exceptions bien entendu !).

Combien y a-t-il d’élèves par classe ? C’est une des premières questions que j’ai posées en arrivant début septembre !

-1°de la ESO (5ème) : quatre groupes de 15, 14, 9 et 8 élèves respectivement.

-2° de la ESO (4ème) : deux groupes, un de 17 et un de 16 élèves.

-3° de la ESO (3ème) : trois groupes de 16, 15 et 13 élèves.

-4° de la ESO (2nde) : 12 élèves

-1° de Bachillerato (1ère, enseignement secondaire non obligatoire) : 7 élèves

-2° de Bac. (terminale) : 6 élèves

Constat général : les groupes sont peu nombreux et vont en diminuant au fil des années. Il y aurait donc tout intérêt à faire la promotion du français !!! … et à inciter les élèves à continuer après leur première année…

Explications (ou tentatives d’explication pour être plus juste) :

En ce qui concerne les élèves de la ESO, ceux qui arrêtent le font pour plusieurs raisons : ils ont des difficultés dans les autres matières dites « fondamentales » (castillan, valencien, mathématiques) et il leur est conseillé de se concentrer sur ces matières, ils préfèrent se réorienter vers une autre option par intérêt ou projet d’avenir, mais certains abandonnent aussi par paresse (un tout petit nombre !). On voit aussi quelques élèves revenir après un an d’arrêt (c’est le cas d’une élève de 4° de la ESO par exemple).

Pour ce qui est des élèves de Bachillerato, l’explication est différente. L’enseignement secondaire obligatoire (ESO) s’arrête en 4° quand les élèves ont 16ans, et ceux qui poursuivent en Bachillerato (2 ans) sont peu nombreux (on passe de 5 classes de 4° à 3 classes de 1° de Bac.). La formation professionnelle (Formación Profesional ou Ciclos Formativos) attire beaucoup d’élèves et a une bonne réputation en Espagne en général. La réduction du nombre d’élèves en cours de français est donc proportionnelle à celle du nombre d’inscrits à ces deux années de préparation à l’entrée à l’université. Le profil des élèves change donc aussi.

les Fallas, une fête controversée...

eh oui... faire la fête c'est bien mais les avis ne sont pas unanimes quand on parle de Fallas!

D'un côté, les falleros engagés dans les Fallas, la Junta Central Fallera et l'organisation de la fête. Tous ces Valenciens qui investissent de grandes sommes dans leur falla de quartier pour avoir la sculpture la plus extravagante, la plus grande, la plus remarquée, celle qui va gagner tous les prix... Ces Valenciens qui prennent presque toutes leurs vacances annuelles en mars pour pouvoir passer leur temps dans la "carpa" (tente dressée dans la rue où ils se retrouvent pendant un peu plus d'une semaine pour manger, parler, boire, faire la fête...). Bref tous ceux qui ne vous diront que des merveilles de ces fêtes et qui une fois l'euphorie de mars passée, commencent à recruter de nouveaux falleros dans le voisinage (ils sonnent aux portes dans les immeubles et font de la musique dans la rue!).

De l'autre, les "fatigués" des Fallas mais aussi les anti-fallas. 
Les premiers profitent des quelques jours de vacances pour s'échapper: à l'étranger, dans un coin un peu plus calme... Ils restent quelquefois à Valence mais sont saturés de bruit (pétards), de monde et de rues fermées (pendant parfois plus de 10 jours). Un grand nombre de mes collègues sont dans ce cas (et j'avoue que si je vivais ça tous les ans peut-être que moi aussi je m'éloignerais de temps en temps...!). La population de Valence double  pour quelques jours.

Les seconds sont beaucoup plus radicaux: ils sont pour l'abolition pure et simple des Fallas pour motifs économiques surtout (les coûts engagés sont énormes: le prix exorbitant des sculptures qui partent en fumée).

les pétards....



Je commencerais en vous disant que les Valenciens en général ont un amour immodéré pour les pétards et la poudre en général; d'où cela peut-il bien venir??? Aucune idée et je n'ai trouvé personne pour m'expliquer l'engouement général envers le bruit des pétards et les spectacles (IMPRESSIONANTS!!!) de feux d'artifice que l'on peut voir dans cette ville...
Quand je pose la question, on me répond souvent: "les Valenciens sont comme ça!", bon... curieux quand même!

- Je vais essayer de traiter la question de manière ordonnée. Puisque nous parlons de bruit, je vais partir de ce qui en fait le moins: les petits pétards que tout le monde peut acheter!



Bien évidemment je me suis essayée au lancer de pétards, avec des "truenos", interdits à la vente aux moins de 14 ans tout de même! 
Le plus impressionnant est la connaissance qu'ils ont tous des différentes sortes de pétards (au lycée certains élèves m'ont fait des "conférences" sur ce qu'il fallait que j'essaye et que j'achète!!!) mais aussi de voir des enfants petits lancer des pétards: dès 4-5 ans ils les allument avec une mèche que leur donnent leurs parents, mais même avant cet âge il n'est pas rare de voir certains petits jeter des mini-pétards qui explosent à leur contact avec le sol depuis leur poussette!

Les pétards, on commence à les entendre dès mi février et ils ne se taisent que le 20 mars, on s'y habitue, jour et nuit... ! 

-un peu plus fort mais toujours dans le style des pétards: la mascletà quotidienne. Mais comme j'en ai déjà parlée sur ce blog je ne vais pas m'étendre sur le sujet!


-et maintenant passons aux feux d'artifice ou Castillos de fuegos artificiales. Pendant les fallas, il y en a un chaque soir à 1h du matin puis à 1h30 le 18 mars , la NIT DEL FOC (nuit du feu). Ils durent environ une demi-heure chacun et sont tirés par des pyrotechniciens valenciens différents tous les soirs, dont certains sont très connus.
Pour nous, Français, ces feux d'artifice sont très impressionnants car ils dépassent de très très loin ce que nous sommes habitués à voir dans notre pays, en intensité, en hauteur, en couleur et en technique.

castillo21 Todo preparado para la Nit del Foc

et le plus étonnant c'est qu'il y a des feux d'artifice énormes pour n'importe quelle occasion...

la gastronomie des fallas

Pendant les Fallas .... on mange! 

Dans les rues on vit dehors, d'autant plus si on fait partie d'une falla. Celles-ci organisent des concours de paella au feu de bois bien entendu!
(je reviendrai sur la paella pour éviter tout malentendu sur les ingrédients!!!)

Mais surtout (et c'est ouvert à tout le monde!) on trouve toute sorte de "puestos de buñuelos y churros" de ce type:

les churros, tout le monde sait ce que c'est, mais .... les buñuelos???
c'est ce que vous voyez sur la photo ci-dessous: des anneaux de friture. Effectivement rien de léger là-dedans! La différence avec les churros et porras me demanderez-vous??
Alors tout d'abord la forme bien évidemment! Mais, et surtout, les ingrédients: les churros sont faits avec une pâte d'eau et de farine tandis que les buñuelos ont un ingrédient supplémentaire et très important: de la courge. ça leur donne une texture plus onctueuse. 
Les buñuelos sont une spécialité de Valence et on ne les trouve presque que pendant les fallas.
On peut les manger soupoudrés de sucre ou trempés dans du chocolat chaud épais:
buñuelos de calabaza con chocolate a la taza!

Certainement pas le plus léger pour la ligne... mais qu'est-ce que c'est bon!
On peut les manger pour le goûter, dans l'après-midi mais aussi le soir et bien entendu au petit matin après une nuit de fête dans les rues avant de rentrer se reposer quelques heures...!


autour des fallas: les autres évènements de la semaine fallera


1) Tout d'abord la Ofrenda de flores a la Virgen de los Desamparados: les 1è et 18 mars, de 16h à 1h du matin on peut observer un défilé coloré et musical dans les rues du centre-ville de Valencia: toutes les Fallas et surtout les falleras viennent offrir des fleurs à la Vierge, patronne de Valence.
Les femmes et les petites filles, toutes en costume traditionnel, portent un bouquet; les hommes les accompagnent jusqu'à la Plaza de la Virgen, devant la basilica de la Virgen, à côté de la cathédrale.





à leur arrivée sur la place de la Virgen, les attend une réplique taille géante de la Vierge de la basilique: tous les bouquets serviront à décorer la place mais aussi et surtout le manteau de la Vierge. Ce sont uniquement des oeillets rouges, blancs et roses.
Pendant deux jours des hommes s'attellent à créer le dessin du manteau. Le 18 au soir, enfin on peut admirer l'oeuvre et surtout venir respirer le parfum des fleurs qui envahit la place!



La Vierge reste sur la place environ une semaine, tant que l'état des fleurs le permet!

2) Le concours d'illumination de rues qui donne des résultats parfois impressionnants!


le 1er prix revient presque tous les ans à la Falla Cuba-Azorin:




Fallas dans les rues!

il était temps que je m'y mette! ça fait un mois que les Fallas sont terminées et il s'en sont passées des choses depuis!

Je ne vais pas rentrer dans le détail et des explications compliquées, je vais me contenter de vous illustrer tout ça. Mais, néanmoins, si vous voulez quelques explications à ce que vous voyez, je vous renvoie au blog de mes élèves valenciens . Les 1ères ont écrit un certain nombre d'articles concernant les Fallas pour les expliquer aux élèves français de Jouy le Moutier mais aussi aux élèves de collège d'une de mes collègues de Narbonne qui va venir en voyage ici au mois de mai avec ses 5èmes et 4èmes.

Le 15 mars à partir de minuit: la PLANTA: on installe les sculptures dans les rues (ici celle de la place de la mairie; on peut apprécier la taille de la tête par rapport au gardien qui se trouve devant...)
dès le 15 on peut donc observer toutes sortes de choses dans les rues!


critiques en tout genre, ici nous avons la nouvelle Vénus...sur piedestal de hamburger...
et le 19 mars au soir, la fin de ces sculptures est arrivée, à partir de minuit, on met le feu aux fallas: c'est la CREMA.
Elle se fait en plusieurs étapes: 1) les pompiers doivent être là
2) on arrose la falla d'essence, on l'entoure de pétards
3)on déclenche un feu d'artifice entre les immeubles bien souvent, qui à son tour met le feu aux pétards qui à leur tour mettent le feu à la falla imbibée d'essence.